1. |
Le jour où
03:04
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LE JOUR OÙ
J’me souviens du jour où j’ai compris que je t’aimais
C’est arrivé comm’ ça pendant que je cuisinais
Comme le feeling de planter un drapeau au sommet
Y’a eu un avant et un après
J’aimerais ben ça savoir comment s’est fait l’déclic
Pouvoir le mettre en canne et faire une tonne de fric
Mais c’est pas mon rêve c’est celui de l’Amérique
Les mains sur les barreaux d’son délire onirique
J’me sens mal chaq’ fois qu’j’vois une personne chercher l’amour
Prier pour que cette fois-ci enfin ce soit son tour
Comme si je me promenais en Rolls Royce au Darfour
Sûr qu’le destin m’attend au détour
Des fois j’me dis que c’que j’ai-je l’mérite
Mais au crédit d’l’amour j’aurais dû faire faillite
Comme un auteur se relève de sa dernière cuite
Sans se rappeler de l’histoire qu’il a écrite
C’est moi tout craché d’essayer d’t’écrire une chanson
Et d’parler de moi avec ma grosse Lune en lion
Au moment d’écrire ça j’ai une réalisation
C’est p’t’être moi ton déficit d’attention
Dans mon histoire tu restes toujours l’héroïne
Mais pas d’celles qui rêvent au prince des collines
Quand j’perds mes moyens que mon courage décline
Tu éteins l’incendie et ôte les épines
J’te vois l’ver les yeux et prendre le ciel à témoin
Pour me répéter qu’jouer les coupables ça mène à rien
Ton amour féroce résout mon dilemme cornélien
Y s’ra toujours temps d’souffrir demain
(Instrumental)
Quand un beau jour je n’pourrai plus suivre le troupeau
J’espère trouver un coin d’verdure pour mes vieux os
Au moment dernier celui où tomberas le rideau
Ton souvenir me gardera au chaud
Ton sourire remplira mes yeux d’eau
Et mon soupir t’attendra tout là-haut
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2. |
Je m'en prie
04:23
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JE M'EN PRIE
Chaque matin
Fais ton p'tit bonhomme de ch'min
Attention de pas trop penser à demain
Sois tranquille
Même si c'est pas facile
Souviens-toi que la vie ne tient qu'à un fil
Soit humble et surtout soit
Un amant de la paix
Que ton silence ne noie
Ton courage jamais
Apprécie c’que tu as
Et non c’que tu voudrais
La gratitude n’est pas
Un obstacle au progrès
Sois patient
La passion vient en travaillant
Pour grandir elle doit se nourrir de ton temps
Sois rusé
Mais seulement pour t’améliorer
Ou encore servir ta générosité
Ouvre bien les oreilles
Écoute avec ardeur
Même les idées trop vieilles
Ou celles qui t’font peur
En toi un sage veille
Au fond de ta torpeur
Un grand soleil
Illumine l’intérieur
Prends ma main, elle t'attend
Quelque part dans le temps
Dans un lieu que ton cœur entend
Nous serons des enfants
Patinés par les ans
Et en route pour le firmament
Sois gentil
Pardonne-toi tes folies
Comme les étoiles tu as le droit d'être ici
Si tu le veux
Le monde peut être merveilleux
Aime-le et tâche d'être heureux
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3. |
Pas du cinéma
04:06
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PAS DU CINÉMA
C’pas trop facile d’savoir quoi faire de ses 10 doigts
Tu suis les autres, quitte à faire n’importe quoi
Après 10 ans d’efforts tu t’tannes pis tu t’en va
La vie c’est pas du cinéma
Tu fais la fête tu vois du monde tu exagères sur le tabac
Tu t’trouves une blonde t’y fais un p’tit tu t’mets à compter tout c’que t’as
T’oublies d’penser tu r’gardes Netflix pis tu t’fais à croire que c’est toi
Qui sauve le monde d’un vampire ou qui terrasse Godzilla
Un jour ton corps se tanne de s’battre contre toi
Tu tombes malade, c’est le monde qui te rassoit
Tu t’mets en file pour qu’on t’dise enfin qu’est-ce que t’as
C’est pas comme ça qu’tu vaincras
Tu t’souviens d’l’école pis des chums d’un temps où tu t’inquiétais pas
De trouver un jour ton chemin, ta track, ton parcours, ta voie
Un prophète t’avais déjà dit : « Mon ami un jour tu seras
Un prix Nobel un millionnaire un chanteur à la PDA »
Rendu su’é banc d’école en actuariat
T’as vite compris que ça te tenterait pas
De mettre un prix sur la mort et les tracas
Faut bien appeler un chat un chat
Là ton seul plaisir c’est d’penser à prochaine fois que t’écrira
Des insultes salées sur Facebook au président des USA
Tu cherches ton fix de j’aime et tu espères qu’on s’émerveillera
D’ton p’tit poème d’ta face ou d’ton dernier séjour à Cacouna
Tes thérapies t’on fait r’trouver l’enfant en toi
Et tu sais tout c’que n’a pas su ton papa
Y t’reste pu rien qu’à prendre d’l’Ayahuasca
Pour enfin trouver plus grand qu’toi
Là tu te d’mandes comment cette histoire finira
Tu penses encore que tu triompheras
J’aimerais ben ça qu’tu trouves une morale dans tout ça
Mais la vie c’est pas du cinéma
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4. |
Les petits gestes
03:57
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LES PETITS GESTES
Je me souviens d’un jour de pluie
De l’an 1976
Très chic dans du carreauté gris
Mais vraiment pas très à l’aise
Comme j’attendais de monter dans l’Plymouth de mon père
La p’tite voisine a dit : « Mais r’garde de quoi t’as l’air »
Rien qu’d’y penser, j’t’encore à l’envers
Quelques années plus tard
En jouant à cachette barbecue
Je m’étais caché si fort
Que personne a jamais su j’tais où
À la fin de la journée, sortant enfin de ma cachette
Quelqu’un a dit : « Coudonc, as-tu peur des fillettes »
Rien qu’d’y penser, ça m’fait comme un frette
Pourquoi les mots, les petits gestes
Se gravent au fond de la mémoire
Prendre une photo, j’ter tout le reste
Envoyer le bon à l’abattoir
Rendu au secondaire
On peut pas dire que j’me sentais sexy
Lunettes et appareil dentaire
Et encore aucun signe de puberté
J’ai eu beau chercher à pas m’faire voir
Une grande m’apostrophe dans le couloir
« Maudit que t’es laitte, tu dois en casser des miroirs »
Rien qu’d’y penser, ça m’donne des idées noires
Pourquoi les mots, les petits gestes
Se gravent au fond de la mémoire
Prendre une photo, j’ter tout le reste
Envoyer le bon à l’abattoir
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5. |
Le sang des saints
03:16
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LE SANG DES SAINTS
Je viens de Saint-Charles-de-Drummond
Je viens de Saint-Germain-de-Grantham
Je viens de Saint-Louis-de-Blandford
De Saint-Damien-de-Buckland
Je viens de Saint-Antoine-de-Tilly
Je viens de Saint-Léonard-d’Aston
Je viens de Saint-Cyrille-de-Wendover
De Saint-Valérien-de-Milton
Je roulais au bord de la 20
Quand j’ai vu ces noms défiler
J’me suis dit qu’le curé machin
Devait ben s’entendre avec James Murray
Mon pays garde bien au chaud
Les noms de tous ses anciens maîtres
Si les anglais étaient cathos
On aurait pu bien disparaître
Je viens de Saint-Évariste-de-Forsyth
Je viens de Saint-Cyprien-de-Napierville
Je viens de Sainte-Sophie-d’Halifax
De Saint-Georges-de-Clarenceville
Je viens de Saint-Honoré-de-Shenley
Je viens de Sainte-Apolline-de-Patton
Je viens de Saint-Alphonse-de-Granby
De Saint-Gabriel-de-Brandon
C’est pas mon but en chantant ça
De faire lever d’la vieille poussière
Mais pour savoir où qu’on s’en va
D’où c’est qu’on vient, y faut l’savoir
Y’a vraiment pas de quoi s’étonner
Qu’mes phrases soyent bourrées d’anglicisme
Mais contrairement au maire de Saguenay
Moi j’ai flushé mon catéchisme
Je viens de Saint-Émile-de-Suffolk
Je viens de Saint-Joachim-de-Shefford
Je viens de Saint-Hilaire-de-Dorset
De Saint-Paul-d’Abbotsford
Je viens de Saint-Onésime-d’Ixworth
Je viens de Saint-Léon-de-Standon
Je viens de Sainte-Rose-de-Watford
De Saint-Pierre-de-Broughton
Dans le débat su’l port du voile
J’ai pas une trop grosse opinion
On passe déjà l’hiver à voir
Des filles couvertes comme des oignons
Pis pour ma part quand vient l’mois d’juin
Quand les bibittes pis les mouches noires
Me courent après me sucent le sang
J’me cache derrière une moustiquaire
Je viens de Saint-Odilon-de-Cranbourne
Je viens de Saint-Étienne-de-Bolton
Je viens de Saint-Adolphe-d’Howard
De Saint-Isidore-de-Clifton
Je viens de Saint-Joseph-de-Coleraine
Je viens de Saint-Patrice-de-Sherrington
Je viens de Saint-Georges-de-Windsor
De Saint-Élie-de-Caxton
Au fond le seul vrai boss ici
C’est l’hiver pis la météo
Qu’tu parles français ou swahili
Tu sacres quand y fait sous zéro
Pour choisir ce coin d’la planète
Tu peux te dire que tes ancêtres
Arrivés hier ou y’a trois siècles
Ont navigué le désespoir
Je viens de Saint-Félix-d’Otis
Je viens de Sainte-Hélène-de-Chester
Je viens de Saint-Jacques-de-Leeds
De Saint-Nazaire-de-Dorchester
Je viens de Saint-Augustin-de-Woburn
Je viens de Sainte-Clotilde-de-Horton
Je viens de Saint-Félix-de-Kingsey
De Sainte-Justine-de-Newton
Solo
Je viens de Sainte-Catherine-de-Hatley
Je viens de Saint-Rémi-de-Tingwick
Je viens de Saint-Jacques -de-Wolfestown
De Sainte-Élisabeth-de-Warwick
Je viens de Saint-Ambroise-de-Kildare
Je viens de Saint-Nazaire-d’Acton
Je viens de Saint-Ignace-de-Stanbridge
De Saint-Denis-de-Brompton
Faudrait pas non plus oublier
De payer notre dû à nous
Parce qu’avant qu’arrive Jacques-Cartier
Régnait encore le Manitou
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6. |
Tofino
03:32
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TOFINO
Sous un ciel blême
Je me rends au travail
Je croise de jeunes bohèmes
Des chiens pas d’médaille
Je les espionne dans l’reflet d’une vitrine
Mon cœur de mère se serre dans sa poitrine
Mais la vie, suit son cours
Ça m’étonnera toujours
Oui la vie suit son cours
En prenant des détours
C’est la rentrée
La fête des sacs d’école
T’as toujours respecté
Ta propre boussole
Tu sais ici tu as toujours ta place
J’te dis ça même si j’sais que ça t’agace
Car la vie, suit son cours
Ça m’inquiétera toujours
Oui la vie suit son cours
En prenant des détours
(Instrumental)
Je me réveille, je pense un peu à toi
J’attrape mon téléphone du bout des doigts
Demain y va faire 4 à Tofino
J’espère que tu t’es trouvé un manteau
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7. |
Reste là
03:55
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RESTE LÀ
Reste, reste là
J’ai envie de parler de toi et moi
Te dire que notre vie commence
Que j’ai enfin compris ma chance
Souvent, j’ai erré dans la nuit
Sans comprendre que le paradis
Était là, soufflant dans mon dos
Endormi, contre ma peau
En cet instant je n’ai plus aucun doute
C’est toi qui éclaires ma route
Comme un soleil levant
Si tu veux bien reste là, reste là
Reste, reste là
Souviens-toi de la première fois
Nous tournions une nouvelle page
Au loin menaçaient les orages
Bien sûr, il y eu d’autre flammes
Et tu as versé bien trop de larmes
Mais les épreuves ont laissé en nous
Un lien devenu plus fort que tout
En cet instant je n’ai plus aucun doute
C’est toi qui réchauffes ma route
Comme un soleil puissant
Si tu veux bien reste là, reste là
(Instrumental)
Reste, reste là
Même si les feuilles tombent déjà
Le meilleur est à l’horizon
Le bonheur n’a pas qu’une saison
Regarde au fond de ma pupille
C’est toi l’étoile qui brille
Et si le monde s’assombrit un peu
Nous trouverons refuge en nous deux
En cet instant, je n’ai aucun doute
C’est toi là au bout de ma route
Comme un soleil couchant
Si tu veux bien reste là, reste là
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8. |
Ici
03:53
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ICI
Il fait toujours beau ici l’été
Malgré les moustiques et l’humidité
Le héron pêche, le chien trépigne
Le soir toutes les étoiles s’alignent
On s’allonge dans l’herbe pour mieux rêver
Il fait toujours beau ici l’automne
Malgré la pluie et le temps qui frissonne
La montagne revêt ses couleurs
Une soupe mijote à l’intérieur
On marche entre les feuilles qui tourbillonnent
Mais voilà
Devant toute cette immensité
Il faudra
Que d’autres voix se mettent à chanter
Il fait toujours beau ici l’hiver
Malgré le vent et son souffle polaire
La neige envahit l’horizon
Le feu crépite dans le salon
On festoie autour d’un grand conifère
Il fait toujours beau ici au printemps
Même si on l’attend beaucoup trop longtemps
La rivière perce sous la glace
Les loutres nous font des grimaces
On se prépare au recommencement
Mais voilà
Devant toute cette immensité
Il faudra
Que d’autres voix se mettent à chanter
Il fait beau en toute saison ici
On aurait pu rater ce coin de pays
Bronzer à l’ombre des buildings
S’essouffler dans une course indigne
Continuer à ignorer tout ce bruit
Il fait beau en toute saison ici
Surtout quand on y reçoit des amis
Partageant rires et confidences
Tantôt l’on explore ou l’on danse
Le bonheur est permis à Youkali
Et maintenant,
Même si nous nous étions résignés
C’est maintenant,
Que d’autres voix e joignent à nos côtés
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9. |
Le flat à Kamouraska
02:37
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LE FLAT À KAMOURASKA
J’ai pogné un flat à Kamouraska
Je réalise que tu n’es plus là
Je regarde mon bicycle, et son pneu arrière à plat
Et j’me dis qu’il me ressemble à moi
J’ai pogné un flat à Kamouraska
Mais j’pas du genre à me laisser aller
J’ai pris des œufs, du bacon, du ketchup avec ça
Faut des forces quand tu viens d’pédaler
J’ai pogné un flat à Kamouraska
J’ai appris qu’y’aurait pu d’téquila
Quand j’ai lu ça dans l’journal j’me suis dis « J’ai pas d’chance »
Faque j’ai fait une minute de silence
(Pas vraiment une minute de silence)
J’ai pogné un flat à Kamouraska
La waitress a réchauffé mon café
C’était p’t’être ben gentil mais moi ça m’aidait pas
Faque j’ai pris mon bill pis j’l’ai payé
J’ai pogné un flat à Kamouraska
Mon bicycle, moé, pis toé qu’y’é pu là
Je regarde le tire, je cherche un trou à boucher
Ah ben là, c’est ma vie j’viens d’conter
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10. |
Les émissaires
04:59
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LES ÉMISSAIRES
Je jure mon frère
De m'extraire
De cet enfer
Imaginaire
Froid et sévère
D'avancer vers
La lumière
Dans cette lumière
Douce et claire
Millénaire
Les émissaires
De l'univers
Nous espèrent, oui mon frère
Nous attendons d’entrer dans la gloire
Perfection achevée de l'espoir
Nous avons choisi d'attendre
Cela pourrait bien surprendre
Que chaque être aussi y entre
Du plus cruel au plus tendre
Ainsi tout dans l'univers
D'un pas solidaire
Sera réuni dans le mystère
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11. |
Il n'est pas trop tard
05:27
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IL N'EST PAS TROP TARD
J'ai vu défiler mes jours
Sans y mettre du mien
Comme le paysage qui court
Par le hublot du train
J'ai attendu la passion
Comme si c'était le Messie
Sans trop y faire attention
J'aurais pu rater ma vie
Il n'est pas trop tard, pour enfin naître
Et pour se reconnaître
Il n'est pas trop tard pour mieux se connaître
Avant de disparaître
Il n'est pas trop tard...
Le monde s'est fait tout petit
Pour mieux nous avertir
Comme avant un tsunami
Quand toute l'eau se retire
Ce vertige du néant
Nous rappelle qu'on n'est pas rendu
Au silence terrifiant
Des espèces qui ont disparu
Il n'est pas trop tard...
(Instrumental)
Il n'est pas trop tard...
Il n'est pas encore trop tard
Mais il faut décider
De choisir le désespoir
Ou bien l'éternité
Dire oui à l'existence
Avec toute sa volonté
Pour rire et entrer dans la danse
De la réalité
Le train, siffla, un lourd, reproche
Devant ton hébétude
Au loin, ou là, autour, ça cloche
Une source d'inquiétude
Pantin, toute ta, bravoure, fantoche
Ce n'est qu'une attitude
Et bien, qu'pour toi, l'amour, s'accroche
Tu aimes par habitude
Le vin, qu'tu bois, chac' jour, t'amoche
Te tient en servitude
Demain, ton moi, ta tour, de roche
S'ra en décrépitude
La fin, d'la voie, toujours, plus proche
Ton unique certitude
Mais...
Il n'est pas trop tard
Il n'est pas trop tard
Il n'est pas trop tard
Il n'est pas trop tard
Il n'est pas trop tard
Il n'est pas trop tard
Il n'est pas trop tard
Il n'est pas trop tard
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12. |
Gambade
03:58
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GAMBADE
On vient de vivre un autre malheur
On s’est encore repatché l’cœur
On se retrouve au petit jour
Surpris d’être toujours en amour
Tu me jettes un regard complice
J’te sers une tisane à’ réglisse
On partage la même allégresse
En gambadant vers la vieillesse
Ben oui des fois c’est dur de m’faire sortir dehors
Pis quand j’me choque j’pourrais éteindre les dinosaures
Mais c’est entre moi et notre gentil labrador
Que tu t’apaises et tu t’endors
Comme dans toute chose c’est pas l’talent
Mais beaucoup plus l’acharnement
Qui a protégé notre relation
De toutes les remises en question
Mais j’aimerais ça que tu m’expliques
D’où te vient la baguette magique
Qui transforme en calme intrépide
Ma paresse et ma peur du vide
Ben oui pour moi voyager c’est un vrai cauchemar
Pis j’aime ma routine comme une grenouille son nénuphar
Mais ta folie peut m’hypnotiser comme un phare
Et j’te crois quand tu me dis : « Il n’est pas trop tard »
Quand je r’garde le ch’min parcouru
J’suis pris d’vertige, de déjà vu
J’nous vois r’tomber dans tous les trous
Pis nous r’lever à tous les coups
Si tu deviens sourde comme ta mère
Et moi dur d’oreille comme mon père
J’ai la solution au problèmeÀ
On s’criera par la tête qu’on s’aime
Ben oui des fois c’est dur de m’faire sortir dehors
Pis quand j’me choque j’ai rien d’un gentil labrador
Mais c’est dans la tendresse qui unit nos deux corps
Qu’on s’émerveille de la vie et qu’on la dévore
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Alain Menier Québec
Alain Menier vit au fond des bois avec sa partenaire et complice des 20 dernières années et un chien dépendant
affectif.
Il arrive souvent à ressentir du bonheur et de la gratitude, à admirer la magie de la vie, à s’émerveiller devant des êtres humains, et à rire comme un fou.
D’autres jours, il est pessimiste, incapable de quoique ce soit, petit, minable, seul, colérique et triste.
Banal, quoi.
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